La vengeance, un soulagement ou un plaisir momentané

Publié le par psychologiemust

Nos désirs de vengeance proviennent d'un sentiment d'humiliation, d'une perte de puissance, du refus de son impuissance et du désir de passer d'une position de dominée et passive à une position dominante et active. Lutter est très sain, on n'est pas là pour tendre l'autre joue (sauf si on est sado évidemment). Se venger c'est refuser de considérer qu'on est vaincu. Cela soulage effectivement sur le coup, mais cela nous maintient dans la dialectique du vainqueur et du vaincu. Si la vengeance nous fait momentanément plaisir, elle nous enferme dans la dépendance.

Ce désir de vengeance est -il plus dans la nature de certains que d'autres ? On constate que les actifs, les sanguins, les colériques sont plus réactifs que les contemplatifs, plus prompts, eux à ruminer. Un désir de venageance peut être aussi réfoulé et réapparaitre sous forme d'acte manqué, d'accident et dans ce cas, la violence se retourne contre soi.

Les vengeances jaillissent de notre imagination, elles sont souvent féroces, joyeuses et jubilatoires. On se sent roi ou reine de la situation pendant quelques minutes à quelques mois. Elles nous restaurent, nourrissent notre estime personnelle, elles égayent aussi nos conversations.

Mais parfois leurs effets sur nous sont de courte durée... de quelques heures à quelques minutes

Les vengeances peuvent aller très loin, beaucoup trop loin, elles peuvent faire commettre des actes totalement immoraux et conduire à tuer.

Se venger oui... mais en gardant une certaine "moralité".

                   

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